Pourquoi je change mon alimentation ?

Et Bonjour,

Après mûre réflexion, et pas mal de brouillons, j’ai décidé de vous parler de mon alimentation.

J’ai longtemps hésité entre commencer par le départ, c’est à dire en 2000 quand j’ai commencé à mal mangé et à grossir, ou au contraire, par la fin, à savoir cet été et mes 7.5kg pris en 2 mois (et non malheureusement, je n’exagère pas …).

Tout à commencer en l’an 2000 (ça fait tout drôle …), à 20 ans, quand j’ai quitté la maison.

Avant, j’avais mangé à la cantine ou au resto U, mais comme jamais rien ne me convenait, je mangeais … des yaourts (bon 4 ou 5 par repas quand même …). Et le soir, je mangeais ce que ma maman nous préparait.

Or ma maman a toujours cuisiné du traditionnel français, en faisant attention de ne pas exagérer sur les sucres et les matières grasses, et tout home-made.

Quand je me suis retrouvée livrée à moi-même, j’ai commencé par cuisiner avec les mêmes attentions que ma maman … sauf que dans le temps, ça s’est dégradé.

J’ai eu beaucoup moins de temps pour cuisiner, je rentrais tard le soir, et je n’avais aucune envie de me préparer un truc maison. Entre mes cours, le boulot en alternance, mes élèves du soir et les études de cas à rendre, j’ai commencé à grignoter, à m’arrêter au fast-food du coin, etc.

Mais là encore, je compensais tant bien que mal … En 2000, je pesais 42kg pour 1m54. En 2003, j’étais à 44 – 45kg. Donc rien de dramatique.

Puis je suis partie à Londres. J’ai atterri à Heathrow le 31 octobre 2003.

Et j’ai pris le rythme de ma famille d’accueil (logique en tant que fille au pair …) : à midi, un repas léger (salade en général) et à 18h00 – 19h00, le repas principal.

J’ai eu la chance (ou pas) de tomber dans une famille très à l’aise financièrement, et donc le soir (enfin en fin d’après midi plutôt), nous dinions au resto (minimum 4 fois par semaine).

Là, je peux vous garantir que ça a été catastrophique pour mon corps, je suis montée jusqu’à 57kg …

Du coup, en avril 2004, avec Anna-B (la mère de la famille d’accueil), nous nous sommes inscrites à WW.

Et depuis cette date, et jusqu’à septembre 2015. Je suis passée par des phases à fond WW, et je tombais (de plus en plus difficilement avec l’âge) à 48 – 50kg ; j’ai même été à 47.5kg pour le mariage de ma petite sœur en septembre 2011 ; à des phases de stress pendant lesquelles je suis capable de manger à moi toute seule 1 pizza industrielle (style celle des grande surface dans lesquelles on cherche les vrais aliments au milieu des E) et 1 paquet de chips dans la même soirée … Et immanquablement, la balance annonce des 54 – 55kg.

Et 2015 est arrivée, une année particulièrement éprouvante pour moi.

Sans rentrer dans les détails, j’ai eu des soucis de santé et j’ai subi 2 opérations sous anesthésie générale à 6 semaines d’intervalles.

Et pour la première fois, je me suis sentie lasse, très lasse.

Avec le recul, je me rends compte que ce n’est pas que mon corps qui a eu du mal à gérer ces opérations… j’ai eu un grand coup de blues (sans parler de dépression, on est bien d’accord, ce n’est pas mon style …).

Je me suis fait aidée (apparemment certaines, dont je ne citerai pas le nom, commençaient à me trouver exécrables …), je suis allée voir une kinésiologue.

Elle m’a permis de me poser des questions, là encore, je ne vais pas entrer dans les détails, ni vous dire ce qu’il en ait ressortit (c’est perso, non mais).

Par contre, je suis entrée dans une phase de remise en question de mon alimentation.

Parce qu’il y avait aussi de la fatigue physique quand même, probablement liée à mon foi qui n’arrivait pas à évacuer les anesthésies …

Et donc, de l’un dans l’autre, j’ai commencé à surfer sur des blogs, à me renseigner sur le sans gluten, à lire des articles sur l’alimentation végétarienne, végétalienne, vegan ….

Bon je n’ai jamais été une viandarde. Je ne mange plus de bœuf, cheval et veau depuis plus de 20 ans par goût et j’ai arrêté le proc et l’agneau, je ne les digérais pas du tout. Mais je mangeais de la volaille, du poisson et des œufs.

Pendant l’été 2015, je suis tombée sur un échange entre plusieurs personnes atteintes de psoriasis (ah, je n’en ai pas parlé encore, j’en suis atteinte dans le cuir chevelu depuis l’âge de 13 ans …) ; celles-ci échangeaient des méthodes testées et plusieurs, après avoir vu un naturopathe, s’étaient mises au régime sans gluten et sans lactose et avaient constaté une nette amélioration.

Comme WW et tout forme de régime amincissant me sortaient pas les yeux (mais après 11 ans c’est normal !!!), j’ai décidé d’arrêter de compter des points ou des calories et d’essayer de manger plus sainement tout simplement.

Donc j’ai diminué ma consommation de gluten et de lactose (il fallait bien commencer par quelque chose).

Pour le lactose, aucun souci, je ne consommais déjà pas de lait de vache, et j’ai vite trouvé des recettes à base de lait végétal (principalement chez moi du lait de fruits à coque) et d’agar-agar (que je cuisinais déjà). Et dans la foulée, j’ai même arrêté le fromage. Aucun manque là-dessus. C’est acquis !!!

Pour le sans gluten, ça a été un peu plus dur ; les premières courses m’ont fait pleuré … 110€ au Bio (au lieu de 0.89€ la farine et 0.59€ la levure chimique) mais j’avais bien compris qu’il fallait varier et mélanger les farines. Donc j’avais plein de variétés de farine et en plus, je voulais tester les purées d’oléagineux (ça aussi, ça a été adopté sans difficultés).

J’ai un peu galéré pour faire mon premier pain, j’avoue. Doucement mais surement, j’ai persévéré et j’ai vu en décembre 2015 une nette amélioration de mon psoriasis.

En plus des recettes trouvées sur internet (merci d’ailleurs pour vos blogs bien sympas et si riches), j’ai craqué pour le livre Tout sans Gluten de Cléa (https://www.cleacuisine.fr/lectures-gourmandes/tout-sans-gluten/), un livre à avoir à mon humble avis…

Mais les fêtes sont arrivées et bye-bye mes efforts (ben oui, je ne sais pas manger du foie gras sans un bon pain au seigle ou aux figues …).

En bonne élève consciencieuse, je me suis remise à faire des efforts dès mi-janvier.

Et je continuais dans mes recherches de recettes, et j’en suis venue à tester de plus en plus souvent de recettes vegan en plus d’être sans gluten.

J’ai d’ailleurs craqué pour un autre livre (j’adore les livres, ce n’est pas de ma faute) : Carnet de recettes bio, végétales et sans gluten de Alice Greetham (ma deuxième bible …).

J’ai déjà testé pas mal de recettes (en faisant quelques modifs, mais ça ne serait pas drôle si je suivais à la lettre …) et pour l’instant, c’est un livre largement approuvé (sauf pour le gâteau au yaourt mais ce sera pour un autre article …).

Mi juin, j’étais entre 50 et 51kg, donc un poids plutôt correct à mon âge. Et j’étais bien. Même stressée, je n’avais plus de ballonnements après les repas, par exemple. Je commençais même à me dire que certes je ne suis pas taillée comme les mannequins (et je ne le serais jamais) mais que ça n’était pas catastrophique (ok pas de là à me mettre en maillot quand même).

Dans l’hiver, j’avais même réussi à porter une jupe hyper serrée et courte (avec des collants opaques, bien sûr) et un petit pull ajusté, tellement inhabituel chez moi, que beaucoup de monde au cours de Salsa m’a fait remarqué que ça m’allait bien (j’en avais les chevilles toutes gonflées … pas pratique pour danser ;-)).

MAIS, l’été est arrivé, et j’ai carrément déconné (désolé mais je ne vois pas d’autre mot plus adapté) : Resto, alcool, mal bouffe (McDo, KFC, pizzeria, etc. ), soirées filles, etc. ; le tout accompagné d’un arrêt quasi complet, bon complet en fait, de sport.

Total : lundi 29 août 2016, la balance annonçait 58.5kg, un poids que je n’avais jamais atteint jusqu’à aujourd’hui. Je peux vous dire que l’image est gravée dans ma tête.

Depuis ce lundi, j’ai repris la cuisine sans gluten et au maximum végétale.

Mais attention, mon but est bien sûr de perdre ces 7.5kg pris stupidement mais surtout, et c’est ça le but de cet article, sans privation, juste en mangeant sainement.

Et de me remettre au sport bien évidemment, vivement le 19 que les cours de gym, zumba, pilate, etc. reprennent.

Je pense que j’ai perdu beaucoup de monde au cours de cet immense laïus, et j’en suis désolée.

Mais ça m’a fait du bien de poser le problème, comme ça, dans le temps. De voir que je suis tombée dans une spirale (régime WW, régime hyper protéiné, régime 1 aliment, et j’en passe) et de savoir qu’aujourd’hui, en mangeant sainement, je peux arriver à être bien dans ma tête et mieux dans mon corps (je mets des tops courts au sport avec des pantalons stretch, une première …avant c’était TC publicitaire en XL presque jusqu’au genoux).

Je me dis, que je vais gentiment (mais pas trop doucement quand même), perdre ces kilos en trop, reprendre le sport, et de nouveau être plus en forme.

Voilà, je ne sais pas si c’était intéressant ou pas. Mais je me dis que je ne suis pas la seule dans ce cas.

Et que ça peut aider à tenir …

Et je ne vous parle même pas du bénéfice au niveau environnemental … mais pour ce sujet, vous trouverez des personnes bien plus calées que moi.

PS : je suis montée 4 fois sur ma balance depuis ce 29/08 (je sais je suis tockée !! et en plus il ne faut surtout pas le faire) mais j’ai déjà perdu 2kg juste en arrêtant de mal manger le soir (à la place de la pizza industrielle, je mange des rouleaux de printemps …).

Je suis sur la bonne voie

Bonne journée